C’est un de ces jours où tu habites le ciel,
Ton corps a fui l’espace, s’est envolé bien haut,
En vacances du monde, couleur indéfinie.
À présent, il danse dans un autre univers,
Enveloppant, souriant, mystérieux à la fois,
Où unie au ciel lumineux et glorieux,
Toi, la terrienne, tu n’es plus rattachée à la terre ;
C’est un de ces jours enchanteurs où, moi aussi,
J’habite le ciel à tes côtés.
.
C’est un de ces jours où tu as les yeux, le sourire de l’amour,
Longtemps après l’amour, dans la rue, partout,
Et nous restons unis bien au-delà de l’étreinte,
Quoiqu’un peu détachés, tout en marchant sur l’eau.
Nos rêves se sourient depuis leur bulle secrète,
Et ton visage entier revêt l’air un peu étonné, un peu absent,
A la fois candide, profond, de l’amour ré enchanté ;
C’est un de ces jours de paix, de joie, où, moi aussi,
J’ai les yeux, le sourire de l’amour.
.
C’est un de ces jours où tu as perdu la notion du temps,
Il est déjà midi, à peine petit-déjeuner,
Une promenade en ville, un resto vers seize heures,
Retour à la maison pour une sieste tardive,
Délicieusement crapuleuse où nos corps se reparlent,
S’expriment bien au-delà des mots, des corps.
Le temps passera vite à ne rien faire de précis,
Se sourire, se parler, se caresser,
Et nous rejoindrons enfin le soleil de minuit ;
C’est un de ces jours sacrés où, moi aussi,
J’ai perdu la notion du temps.
C’est un de ces jours en Amour !
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