
Quand vous êtes le père de trois fils dont l’âge est proche, vous êtes confronté à une foule de questions réponses qui vous maintiennent jeune. Les mots fusent avec leur lot d’erreurs, d’incompréhension, de collusion, d’humour involontaire et de santé première.
Les enfants sont une source de bienfait et une cure de rajeunissement enfin presque tout le temps.
Fabrice Glockner a eu la sagesse et la patience de collecter ces phrases en l’apparence banales et de les conserver car elles prennent une belle valeur.
Ses fils confrontés à un quotidien sans grandes privations dans un milieu intellectuel se trouvent dans un cocon protecteur et nourricier qui leur permet une expression libre et stimulante.
Alors nos trois lascars ne vont pas rester les bras ballants ils vont pourvoir donner libre court à leur expression pour notre plus grand bonheur.
C’est tonifiant, plein de légèreté et d’insouciance, c’est la philosophie de base, les associations cocasses et le bonheur de vivre.
Pas de sinistres pensées, du positif à la pelle et beaucoup d’amour entre les enfants et les enfants et leurs parents.
Une école de salut public en quelque sorte.
Ces trois garçons sont adorables et on sent la fermeté de l’éducation mêlée à une grande liberté qui leur donne une ouverture sur la vie et peu de tabous, ils avancent avec beaucoup de certitudes et une grande sureté.
J’ai beaucoup aimé cette phrase de Doudou voyant un paon faire la roue : « pourquoi il ouvre son parapluie ? Il n’y a pas de nuage »
Une grande vérité toute simple pas dans le fil de la pensée des adultes: un enfant constate : « qu’est ce qu’on deviendrait sans papa, la vie serait bien triste ? On ne connaitrait aucun gros mot. »
Les enfants sont là pour nous révéler, nous faire prendre conscience et éclairer notre quotidien. Fabrice Glockner a trois garçons adorables dont les réparties nous amusent beaucoup et nous font prendre conscience de la jeunesse avec beaucoup d’acuité.
Il eut été dommage de perdre ces perles de l’enfance.
Jean Michel Gautier